Des marines américains sont arrivés en Haïti ce week-end.
En effet, les États-Unis ont envoyé un groupe de Marines sur le territoire haïtien. L’ambassade américaine a partagé cette information sur sa page Facebook officielle.
Cette action, menée avec l’accord du gouvernement haïtien et suite à la demande de l’ambassade à Port-au-Prince, cherche à améliorer la protection des locaux diplomatiques et à épauler les forces locales.
« Une équipe de Marines est maintenant sur place pour garantir la sécurité de notre ambassade et gérer la rotation des effectifs », indique le message. De plus, cette présence militaire aide la mission diplomatique à « continuer son soutien à la Police Nationale d’Haïti et à la Mission multinationale de sécurité, qui travaillent sans relâche dans tout le pays ». D’ailleurs, l’ambassade reste accessible pour les urgences.
La situation en Haïti reste critique. D’abord, les derniers chiffres de l’ONU montrent que 1,3 million de personnes ont dû quitter leur foyer. Ensuite, la moitié sont des enfants. Enfin, six millions d’habitants ont besoin d’aide urgente selon AP News. Pour répondre à cette crise, les États-Unis appuient un plan pour transformer la mission actuelle en une « Force anti-gangs » qui remplacera la mission kenyane, jugée trop limitée.
Renforts diplomatiques et militaires américains
Cette action s’ajoute aux interventions passées des Fleet Anti-terrorism Security Teams (FAST), qui ont déjà protégé l’ambassade pendant les périodes violentes.
Le U.S. Southern Command précise que ce déploiement permet aussi de remplacer les Marines déjà sur place. De plus, il facilite le départ du personnel non essentiel tout en maintenant les services diplomatiques importants.
Une étape cruciale dans un scénario complexe.
L’arrivée des Marines aux côtés de l’ONU montre la gravité de la crise haïtienne. D’abord, cette protection diplomatique sert de symbole. Puis, elle offre un minimum de stabilité. En parallèle, l’ONU avance sur la création d’une force internationale plus solide, avec le soutien de plusieurs autres pays dont les Etats-Unis et le Panama entre autres.
La violence continue chaque jour. Les gangs enlèvent souvent des civils. Par exemple, une religieuse irlandaise et des enfants d’un orphelinat ont été libérés après leur kidnapping, selon AP News. Le gang « Viv Ansanm » serait derrière cet acte. Cela montre le pouvoir croissant des criminels dans la capitale.
Face à cette situation, Haïti explore maintenant d’autres solutions. D’abord, la société Vectus Global, sous la direction d’Erik Prince, a conclu un contrat de dix ans avec le gouvernement provisoire haïtien. Ensuite, leur mission est claire : reprendre les zones contrôlées par les gangs, gérer les douanes et protéger les sites stratégiques. La société prévoit de déployer des centaines d’agents, avec des drones et des équipements modernes. Cependant, cette approche soulève des questions sur l’autonomie d’Haïti et le respect des droits humains.
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