Le dossier du programme de parole humanitaire, mieux connu sous le nom de Programme Biden, a été entendu au tribunal du district fédéral de Boston.
Cette séance a été consacrée aux programmes humanitaires de plusieurs pays, dont l’Ukraine, l’Afghanistan, ainsi que les pays membres du programme CHNV.
Lors de cette audience, la juge Indira Talwani a cherché à comprendre les arguments des deux parties. Elle s’est également interrogée sur sa propre compétence à se prononcer sur des questions liées aux politiques migratoires du gouvernement fédéral.
La séance, qui a débuté à 10h06, a duré un peu plus de deux heures.
Pour cette troisième séance, la juge a maintenu une posture neutre, posant des questions exigeantes aux deux camps.
L’avocat représentant le gouvernement fédéral a soutenu que cette affaire ne relevait pas de la compétence du pouvoir judiciaire. Cet argument a été rejeté par les parties plaignantes, qui estiment que la décision de l’exécutif de mettre fin aux programmes de parole humanitaire est illégale et préjudiciable aux citoyens des pays concernés.
Si la magistrate venait à trancher en faveur des 18 États plaignants et du district de Columbia, le gouvernement serait contraint de continuer à recevoir des demandes dans le cadre du Programme Biden. L’administration Trump serait également obligée de traiter les dossiers des milliers de personnes ayant déjà postulé au programme de parole humanitaire.
Une autre audience, cette fois exclusivement consacrée au programme CHNV, est prévue pour jeudi prochain.
Lors de cette séance, la juge devra se prononcer sur la demande des plaignants, qui sollicitent une injonction visant à invalider la décision de l’administration Trump de révoquer le statut légal des bénéficiaires du programme Biden.
Des représentants de diverses organisations de défense des droits des immigrants étaient présents à cette audience.